Sir Yue Kong Pao

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Sir Y. K PAO était un des plus grands armateurs du monde, il fait maintenant parti de l’histoire de la Marine Marchande. Décédé en 1991, il restera longtemps dans la mémoire de Hong-Kong et bien au delà.
                 Né à Ningbo au sud de Shanghai en 1918, il commençât comme commis dans une banque. En 1949, il fuyait le communisme avec sa famille. Il fondât alors à Hong-kong une petite société de négoce d’aliments de bétail et de plumes de canard. En 1955 il achetât son premier cargo d’occasion. En 1956, la nationalisation du canal de Suez par le président NASSER va faire monter considérablement le prix du fret maritime. Y.K PAO acquiert alors six navires. Il avait trouvé son chemin et ainsi naquit la WORLD-WIDE SHIPPING COMPANY.
                  Y.K PAO a bâtit une flotte de 200 bateaux, surtout des vraquiers (bulk-carriers) et des pétroliers qui approvisionnèrent la montée en puissance du Japon. D’une capacité de 21 millions de tonnes sa flotte représentait 7 fois la flotte du magnat très médiatisé Aristote ONASSIS.
                    En 1980 il rachète le Hong kong and Kowloon Wharf (terminal portuaire) qui était la chasse gardée des Anglais notamment de JARDINE MATHESON figure de proue du British Club. Cependant il avait été anobli en 1978 par la reine ELISABETH II et il était un « contributeur » important du parti conservateur de Margaret TATCHER.
                   Y.K PAO était l’ami de DENG XIAOPING, c’est peut-être à des hommes comme lui que le premier ministre chinois pensait lorsqu’il conseillait aux chinois de s’enrichir (conseil qu’ils sont en train d’écouter au delà de toutes espérances).
                    Il se marie en 1937 avec mademoiselle WONG SUE-LING. Ils eurent quatre filles Anna, Bessie, Cissy et Doren (ABCD). L’une d’elle se maria avec un avocat autrichien, Helmut SOHMEN qui dirige maintenant la WORLD-WIDE SHIPPING entre autres.
                    Y.K PAO était un homme simple, les yeux pétillants de malice. Certains de ses bons amis étaient peu recommandables, il les défendait avec talent mais sans conviction. Il aimait Hong-Kong, il respectait la Grande CHINE, c’était aussi un membre émminent du British Empire comme seuls les Anglais savent en faire.

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