La France a de part sa position géographique et son histoire une vocation maritime. La pêche maritime française se caractérise par la diversité de ses flottilles, de ses captures et de ses techniques. Dans les années 80, le prix du poisson augmente de 10% par an faisant la fortune des pêcheurs… Tout allait bien on était loin du surendettement. Jamais les pêcheurs n'ont autant investi que dans la seconde moitié de cette décennie, subventionnés par Bruxelles et Paris, poussés par le Crédit maritime, encouragés par les responsables locaux. Et puis l'aliment poisson s'est trouvé mis en concurrence avec des protéines moins chères, comme celles fournies par le porc, le poulet ou le dindonneau… La raréfaction de la ressource et la pression des cours du pétrole n’ont fait qu’affecter d’avantage cette activité, la plongeant dans une crise majeure. Les chiffres sont éloquents : la pêche maritime faisait vivre 42 000 marins français en l’an 2000, elle n’en emploie plus que 20 000 aujourd’hui. D’où le regain de tension sur la bande côtière des 12 milles qui, en Manche et en Atlantique, fait vivre les deux tiers de la flotte et génère un tiers du chiffre d’affaires.
Comment la filière de la pêche maritime en France est-elle organisée? Pourquoi n’a t-elle pas su anticiper les évolutions du marché à la fin des années 90? Par quels moyens les pêcheurs peuvent-ils aujourd’hui satisfaire des consommateurs toujours plus attirés par des produits de la mer? De ces questions dépend la survie de la pêche française.
1- Organisation de la filière
Au 31 décembre 2003, la flotte française des navires de pêche en activité (DOM compris) comptait 7900 navires :
- 150 navires de pêche hauturière (25 mètres ou plus) ;
- 1350 navires de pêche artisanale (de 12 à moins de 25 mètres) ;
- 6400 navires artisans de petite pêche côtière (moins de 12 mètres).
La Bretagne représente de loin la région la plus concernée par la pêche maritime puisqu'elle totalise le tiers de la puissance totale des navires.
Depuis 1983, l’Union Européenne a adopté plusieurs politiques visant à diminuer la capacité de sa flottille de pêche pour l’adapter aux ressources halieutiques existantes. La France a ainsi réduit la flotte métropolitaine de moitié sur les vingt dernières années. Cette baisse se poursuit en 2005(–1,2%).
Source : Ministère de l’agriculture et de la pêche – Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture |
La flotte française effectue les deux tiers de ses captures dans les eaux communautaires (Mer Celtique, Ouest Ecosse, Manche, Mer du Nord et Golfe de Gascogne). Les principales espèces pêchées, en valeur, dans ces eaux sont la sole, la baudroie (ou lotte), la langoustine, la coquille Saint-Jacques, le merlu et le bar. En Méditerranée, les principales espèces capturées sont le thon rouge, l'anchois et la sardine.
Elle opère également dans de nombreuses régions du globe. Dans le cadre des accords de pêche conclus par l'Union Européenne, elle pratique notamment la pêche du cabillaud et de la lingue au large de la Norvège et des îles Féroé, et la pêche du thon tropical au large de l'Afrique et dans l'Océan Indien. Elle est également présente dans les eaux des DOM et des TOM : pêche de la crevette en Guyane, pêche du thon et de l'espadon au large de la Réunion et de la légine et de la langouste dans les eaux des terres australes et antarctiques françaises.
Cette diversité se retrouve également dans les techniques de pêche utilisées telles que la drague, le casier, le chalut, le filet ou encore la ligne. En 2003, 25 300 marins pêcheurs ont embarqué à la pêche (toutes nationalités confondues). En aval, près de 4 500 personnes travaillent dans le secteur du mareyage d’une part. On compte 365 entreprises qui réalisent un chiffre d'affaires de 1,91 milliard d'euros. Les entreprises de mareyage, pour la plupart de petite taille, sont principalement implantées sur les façades de la Manche et de la Bretagne. Chaînon indispensable de la filière, les mareyeurs achètent à la criée le poisson qui, après avoir été nettoyé, trié, étêté, fileté est conditionné et emballé pour partir sur les étals des poissonniers, des grandes surfaces ou dans les cuisines des restaurants. D’autre part, La transformation regroupe 130 entreprises qui ont employé en 2000, 12 700 salariés et ont réalisé un chiffre d'affaires de 2,73 milliards d'euros. Les produits de la mer transformés regroupent : les produits de la mer surgelés, les produits de la mer appertisés, les produits « traiteur » et les poissons fumés, séchés et salés.
Poissons qui sera vendu à la criée de Roscoff - Source : http://www.paysduleon.com/fr/ |
Ces programmes restrictifs ont des conséquences douloureuse pour le secteur de la pêche : manque d’intérêt de la part de jeunes, vieillissement des bateaux, accès de plus en plus restrictif à la ressource...
D’où les baisses du nombres de navires et de marin pêcheurs et de prises observées depuis 10 ans. La hausse des prix moyens a néanmoins permis la stabilité des valeurs débarquées.
Par ailleurs, la flambée des cours du pétrole plombe les coûts de production, principalement pour les chalutiers. En effet pour ces derniers, la dépendance énergétique est telle que la part du gazole dans leurs charges peut atteindre plus de 20 %. La réduction de la facture énergétique par le développement de technologies nouvelles (moteurs hybrides, piles à combustible, biocarburants, nouveaux outils de pêche plus sélectifs et économes...) est une des pistes d’exploration.
Enfin, le secteur souffre d’un déficit d’image. En résultent des difficultés de recrutement et un manque de candidats à l’installation. La problématique de la transmission des navires va s’accroître, d’autant plus que de nombreux départ à la retraite sont attendus dans les prochaines années.
Port de la Côtinière (Ile d’Oléron- France).
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3 - Un commerce extérieur déficitaire
La production française ne couvre que partiellement la consommation de produits aquatiques en France. Le commerce extérieur français des pêches et de l’aquaculture est donc fortement déficitaire. En 2005, ce déficit s’est accru de 8% en volume et de 12% en valeur; il atteint 2,4 milliards d’euros.
Par rapport à 2004, la valeur des importations a augmenté de 13% pour les produits frais, de 9% pour les produits congelés et de 6% pour les conserves. La France importe notamment des filets de poissons (pour 765 millions d’euros en 2005), des crustacés frais ou congelés (737 millions d’euros), et des poissons frais (727 millions d’euros).
Les principaux produits exportés sont les poissons frais. Ils ont rapporté 287 millions d’euros en 2005, notamment le thon avec 114 millions d’euros. Parmi les principales espèces dont la balance est excédentaire, deux sont issues pour partie ou totalement de l’élevage: bar et huîtres.
Les crevettes et les saumons mais également la morue (cabillaud) et les thons pèsent fortement sur le déficit commercial (respectivement –404, –437, –216 et –145 millions d’euros). Le principal fournisseur de la France à l’importation est le Royaume-Uni, suivi par la Norvège et l’Espagne. À l’exportation, les principaux clients sont l’Italie et l’Espagne. Les deux tiers des exportations françaises sont réalisés vers des pays de l’Union européenne; en revanche, l’Union ne fournit que 43% des importations.
Dans la filière agroalimentaire, le secteur des produits de la mer arrive en tête du déficit commercial.
Ainsi, la pêche française sait s'exporter mais ne représente plus qu'environ 15 % de la consommation française.
Ce déséquilibre s'explique par la conjonction d'une forte demande communautaire et d'une diminution des captures débarquées par les flottilles de l'Union européenne. En effet, les pêcheurs doivent faire face à un amenuisement de la ressource. Par ailleurs, qu’il s’agisse des « gros » armateurs ou des « petits », ils se disent victimes des quotas jugés inégalitaires par rapport à d’autres pays de l’Union Européenne (Espagne notamment).
Mais la diminution des prises, qu’elle soit imposée par les quotas ou subit par l’épuisement des réserves, ne permet pas d’expliquer entièrement cette situation. En effet, mal structurée, la profession, divisée en une multitude d’organisation, a dû mal à faire bloc et répondre aux attentes du principal distributeur : la grande distribution.
4 - Les français ont trop tardé à prendre le virage de la grande distribution
Aujourd’hui, les grandes et moyennes surfaces assurent pratiquement 50 % de la distribution de poisson frais. Et, naturellement, elles gèrent ce rayon-là comme les autres, c’est à dire avec des exigences de type industrielles : quantités importantes et garanties à l'avance sur les approvisionnements et sur les prix. A l'étranger, où la distribution est restée plus artisanale, il s'est créé à l'interface production-marché des entreprises spécialisées très puissantes. (L’Expansion du 07/04/1994 - article de Roger ALEXANDRE).
En France, c’est l’inverse : une distribution concentrée, mais un mareyage atomisé en de multiple PME dont beaucoup n’ont pas passé le cap du XXIème siècle. Prenons l’exemple de l'acheteur « produits de la mer » en supermarché et qui a en charge 5 ou 6 rayons et veut 10 tonnes de flétan. Pourquoi va-t-il négocier avec 20 mareyeurs français éparpillés, alors que négociant Hollandais pourra lui fournir ce qu’il demande en un coup de fil et un voyage (et compléter, tant qu'il y est, avec 5 tonnes de sole du sud de la Grande-Bretagne) ?
On l’aura compris la grande distribution veut des planifications et de la réactivité, ce qu’ont été incapables de réaliser la plupart des pêcheurs français en raison d’un mal endémique : le manque d’informations appelé aussi la culture du secret.
Un étal diversifié de poisson dans un grand supermarché de Bordeaux . Photos © 2007 – F. DELABRACHERIE |
5 - La culture du secret ne permet pas de planifier
L'acheteur d'une grande surface a ses contraintes, il a besoin de prévoir, explique le consultant Jean-Jacques Mennillo dans L’Expansion du 07/04/1994. S'il veut lancer une promotion le samedi sur ses rayons de poissonnerie, il doit remettre ses typons publicitaires le jeudi matin et enregistrer son bobinot pour la radio le mercredi soir. Donc, il appellera le mareyeur au plus tard le mercredi afin de savoir sur quelles quantités et quels prix il peut compter pour le samedi. Malheureusement, le mareyeur aura les plus grandes difficultés à lui répondre. Parce que le pêcheur, lui, se garde bien de dire quoi que ce soit avant de débarquer ses caisses !
La raison ? S'il proclame qu'il vient de tomber sur un banc de daurades, il aura bientôt une flottille autour de lui. Mais surtout, le pêcheur a l'idée bien ancrée dans la tête qu'annoncer sa pêche jouera forcément en sa défaveur. S'il y a beaucoup de poisson, et qu’il diffuse son information le plus tard possible, il pense que le marché n'aura pas le temps de tirer les prix vers le bas. S'il y a peu de poisson, il escompte qu'il va faire un bon coup (loi de l’offre et de la demande). Cela a d'ailleurs pu être vrai autrefois. Mais maintenant que le marché est ouvert, le mareyeur, qui a besoin de garanties, s'adresse simplement ailleurs... L'affaire peut sembler folklorique au profane, mais elle a empoisonné et empoissonne la filière partout.
Pour améliorer le taux de couverture de la consommation interne, une valorisation des produits français auprès des consommateurs grâce à plus de traçabilité des produits et des labels de qualité est une piste à exploiter.
6 - Les enjeux de la traçabilité et de la qualité
Les coups de filets de plusieurs tonnes réalisés par les hauturiers au large de l’Irlande et de l’Ecosse passent de plus en plus mal dans l’opinion. Comme dans de nombreuses filières, les professionnels de la pêche doivent faire face aux nouvelles attentes des consommateurs en quête de traçabilité et de qualité.
Le client souhaite tout d’abord identifier la provenance du produit acheté. Depuis le 1er janvier 2002, la réglementation européenne satisfait cette exigence puisqu’elle contraint à distinguer le poisson d’élevage du poisson sauvage grâce à un système d’étiquetage. La Bretagne, première région de pêche française, a une longueur d’avance sur ce terrain. En effet, partant du constat que d’une criée à l’autre, les dénominations et qualifications des produits n’étaient pas uniformes, la filière s’est volontairement engagée dans une démarche qualité dès 1997, avec la création de l’association Normapêche Bretagne. Cette structure interprofessionnelle œuvre à l’harmonisation et à la normalisation de critères marchands : taille, poids, noms, qualités, présentation...
Les productions de la filière véhiculent une image de qualité forte. Pour être reconnue, l’obtention de certificats et labels est parallèlement précieuse. En raison de leur provenance d’un milieu sauvage dont les paramètres sont difficiles à certifier, les produits de la pêche ont du mal à obtenir les signes de qualité existants.
Quelques initiatives menées en Bretagne ont néanmoins abouti. Par exemple, les conserves de sardines élaborées avec des produits exclusivement pêchés par les bolincheurs locaux ont obtenu un Label Rouge. Pour ce faire, conserveurs bretons (Chancerelle à Douarnenez, Capitaine Cook à Plozévet) et organisations de producteurs se sont regroupés au sein d’une association “Poissons bleus de Bretagne” ®, en 2003. Depuis, des mareyeurs l’ont rejointe, leur objectif étant d’obtenir en 2005 le Label Rouge pour les sardines fraîches.
A l'automne 2001, pour la première fois des sardines en boîte ont obtenu le fameux Label Rouge... Préparées à l'ancienne, les sardines à l'huile de Saint Gilles-Croix-de-vie font désormais l'objet d'un cahier des charges draconien que la conserverie Gendreau doit respecter à la lettre.
Source : http://www.connetable.com |
La sardine de Bretagne "Label rouge" est commercialisée depuis le printemps 2004, entière et sous forme de filets, sous les marques Connétable et Capitaine Cook. Cette initiative résulte de la volonté de l'ensemble des producteurs et de deux acteurs majeurs du marché (les conserveurs Chancerelle et Capitaine Cook, de valoriser la filière à l'heure de la banalisation des marchés), et promouvoir la Bretagne comme la première région "sardinière. Pour plus de traçabilité, le nom du bateau et la date de pêche figurent sur chaque boîte.
Les pêcheurs ont par ailleurs mis en place des marques collectives faisant souvent référence à la proximité de sites remarquables (Pointe du Raz, Molène, Ouessant...) et concernant des produits haut de gamme (bar, lotte, turbot...). Depuis 1993, il existe par exemple une opération « bar de la ligne de la Pointe de Bretagne ».
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Logo du label Bretagne Qualité Mer (source : http://nantes.cci.fr) |
Enfin, Normapêche Bretagne a mis en place un système de marques. Sous le label “Bretagne Qualité Mer” (BQM), sont identifiés des poissons “EXTRA” issus de la pêche artisanale, vendus par les mareyeurs, majoritairement aux poissonniers détaillants et aux restaurateurs. “Poissons en Bretagne” est quant à elle une marque d’origine de qualité plus standard que BQM. Elle regroupe les poissons pêchés en haute mer, vendus en poissonneries et en grandes surfaces. Ces démarches contribuent à valoriser les productions locales et à identifier le Finistère, département moteur de la filière en France.
(source : activité économique du Finistère en 2004, le tour des chiffres édition 2005).
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Charte de qualité « Bretagne Qualité Mer » Source : http://www.bretagne-qualite-mer.com |
7 - Des réflexions pour l’avenir
Malgré les difficultés, le secteur de la pêche reste un secteur porteur d’enjeux économiques importants pour la France. « Il faut pêcher plus et mieux pour sortir de ce paradoxe qui veut que 85% des produits sont importés alors que la France dispose en métropole et outre-mer d'un littoral maritime important » affirmait le ministre de l’agriculture et de la pêche, Dominique Bussereau, à l’origine d’un grand plan pour la pêche qui prévoit le déblocage de 80 millions d'euros.
Avec ce plan, baptisé « Plan d’avenir pour la Pêche », le Gouvernement souhaite tracer des voies d’avenir pour ce secteur essentiel économiquement, socialement et culturellement pour l’équilibre des territoires. Il s’agit d’un cadre stratégique permettant de déterminer les objectifs et les outils visant à adapter la filière aux contraintes qui se multiplient et lui permettre de se moderniser. Pour mener à bien ce travail, un comité stratégique national «Pêche et Aquaculture», réunissant largement les représentants de la filière pêche et aquaculture, a été installé au mois de novembre 2005. Des déclinaisons régionales ont été mises en place au niveau de chaque région littorale, y compris dans les DOM.
Le Ministre de l’agriculture a présenté, le 13 juin 2007, les grandes orientations du Plan d’avenir. Il comprend une cinquantaine de propositions qui s’articulent autour des thèmes suivants : la recherche d’une stratégie intégrée pour la pêche française, une gestion responsable de la ressource, l’encadrement du secteur, la rentabilité des entreprises, le renforcement des structures professionnelles, l’attractivité du secteur, la valorisation des produits, la sécurité, le développement de l’aquaculture et les départements d’outre-mer qui ont des caractéristiques de pêche spécifiques.
(rapport téléchargeable sur : www.agriculture.gouv.fr/spip/ IMG/pdf/060626planavenirpeche.pdf)
Conclusion
Les pêcheurs n’ont plus d’autre choix que de constater l’épuisement des ressources et de faire face aux quotas exigés par l’Union Européenne. Au delà de ses contraintes, le commerce intérieur, largement déficitaire, révèle le manque d’organisation et une problème structurel du secteur de la pêche tout entier. Pour survivre, les professionnels de la mer ont la nécessité absolue de créer une filière possédant une identité forte, solidaire et pérenne.
Cela passe d’abord par une gestion responsable des ressources. Ensuite, par une adaptation aux attentes des nouvelles générations de consommateurs : ils ont besoin de qualité, de praticité et d’informations. Enfin, il semble indispensable que le secteur de la pêche maritime se dote d’une véritable interprofession allant du marin au distributeur. Ayant bien compris ces enjeux, la pêche bretonne s’organise et multiplie les initiatives pour promouvoir la qualité de ses produits sur le marché national.
Le Ministère de l’agriculture et de la pêche à quant à lui élaboré en 2006 un plan d’avenir pour la pêche. Dix propositions ont été formulées pour moderniser et adapter l’activité de pêche face aux contraintes actuelles. La conjugaison des forces régionales et nationales sera un atout pour mener à bien les mutations qui s’imposent à la survie de cette activité.
Florian DELABRACHERIE et Florence DOSTES
Principales sources et références :
http://www.lexpansion.fr
http://www.lefigaro.fr
http://www.ouest.france3.fr
http://www.agriculture.gouv.fr/
http://www.agreste.agriculture.gouv.fr
https://www.panoramaiaa.agriculture.gouv.fr
www.quimper.cci.fr
http://www.bretagne-qualite-mer.com
COCEF, 2005, Activité économique du Finistère en 2004, le tour des chiffres édition 2005.
COCEF, 2006, Activité économique du Finistère en 2005, le tour des chiffres édition 2006.
Hélène Tanguy, 2006, « Les pêches maritimes françaises : entre le défi du marché et le défi de l'aménagement du territoire ».
Ministère de l’agriculture et de la pêche, 2006, Plan d’avenir pour la pêche, 38p
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Photos ©2006 - F. DELABRACHERIE |